Toutefois, il y a plusieurs choses qui clochent. L'athlète de 33 ans n'a cumulé que deux mentions d'aide en 21 parties cette année, ce qui est totalement inacceptable. Il s'est même fait débarquer du jeu de puissance, car il apporte beaucoup plus de tort que de bien.
Il en est conscient. Il a même ciblé ce qui ne semble pas fonctionner pour lui.
« Parfois, quand j'ai la rondelle, je la garde une demi-seconde de trop. Et il faut que j'évite de forcer des jeux qui causent des revirements. »
« En plus, je ne bouge pas suffisamment mes pieds, alors que mon coup de patin est probablement mon meilleur atout. Il faut que je m'en serve. Pour récupérer la rondelle et pour me sortir du trouble. »
Il sait que son hockey n'inspire rien de positif jusqu'ici. Il sait qu'il doit retrouver un certain niveau de confiance dans son jeu.
« Mon jeu n'est même pas proche du niveau auquel il devrait être », a-t-il lancé sans détour.
« J'essaie encore de retrouver ma confiance et le niveau qui m'a permis de connaître du succès au cours des dernières années. »
Un élément majeur des contre-performances de Petry est probablement l'absence de son partenaire régulier Joel Edmundson. Toutefois, l'entraîneur-chef Dominique Ducharme ne considère pas cela comme une vraie excuse.
« Ils ont joué 90% du temps ensemble l'an dernier. Ils ont développé une bonne chimie. Cependant, les changements, les blessures font partie du hockey. »
Petry n'a pas nié les propos de son instructeur.
« Ça ne devrait pas être une raison pour expliquer ma tenue. Bien sûr, l'absence de Webs m'ajoute des responsabilités défensives. Même chose avec celle d'Eddy, mais je ne peux mettre le blâme là-dessus. »
Le discours se répète du côté de Jeff Petry. Peut-être qu'il serait temps de poser des gestes concrets, au lieu de seulement en parler?
Peut-être que celui-ci est fatigué, qui sait? Il est humain après tout.