Andrei Markov, Mikhail Sergachev et Alexei Emelin ont tous été envoyés sous d'autres cieux. C'est correct d'effectuer des changements, cela fait partie du hockey. Toutefois, il y a une façon de le faire à mon avis, surtout lorsqu'on pense à Andrei Markov.
L'ancien numéro 79 du CH a passé environ 16 années de sa carrière dans l'uniforme Bleu-blanc-rouge, ce qui n'est pas rien. Il a cumulé pas moins de 572 points en 990 parties avec le Club de Hockey Canadien. Il n'est vraiment pas gênant de dire qu'il est l'un des meilleurs défenseurs de la très riche histoire du Canadien de Montréal.
En raison de mésententes contractuelles en 2017, Marc Bergevin avait décidé de le laisser filer sur le marché des joueurs autonomes. De ce qu'on peut en déduire, l'organisation, sous la gouverne de Bergevin, n'a pas tenté de le retenir plus qu'il ne le fallait, ce qui représente un crime à mon sens, considérant les services rendus.
En plus de l'avoir jeté aux poubelles comme un vulgaire déchet, l'organisation n'a jamais pris la peine de souligner la carrière de l'athlète russe. Peut-être que la formation ne retirera pas son numéro, mais elle pourrait définitivement organiser une grande cérémonie pour souligner la prestigieuse carrière du choix de sixième ronde du CH en 1998. Rappelons que le CH avait fait la même chose pour Saku Koivu quelques années auparavant.
C'est une grande opportunité pour la nouvelle direction de rectifier le tir avec Andrei Markov. L'homme de 43 ans est à la retraite depuis avril 2020, il serait peut-être temps pour Geoff Molson et/ou Jeff Gorton de lui passer un coup de fil pour réparer les pots cassés par Bergevin.
En faisant cela, l'organisation pourra redorer son blason un tantinet. C'est un « must », comme on dit.