À 36 ans, il n'a clairement plus l'étoffe de jadis, mais son leadership, son attitude, son caractère et sa hargne faisaient de lui une pièce capitale chez le Canadien de Montréal. Il est un requin toujours affamé parmi les dauphins. Comme Vince Cauchon l'a judicieusement précisé, « des dauphins, t'en fais pas des requins ». Pis c'est vrai que Perry est un requin en voie d'extinction. Des comme lui, on n'en retrouve pas au coin de la rue Sainte-Catherine.
Shea Weber est un autre « prototype » unique, un autre requin, et lui aussi ne sera pas en uniforme chez le Canadien lors du prochain calendrier. Il doit guérir une tonne de blessures subies lors de toutes les guerres auxquelles il a participé pendant sa carrière. Donc qui prendra le relai des « dents de la mer »? Avec cet énoncé de Cauchon, mon coco se remet à se questionner à nouveau à ce sujet et il est inquiet.
Pour tracer un parcours loin en séries, ça prend un Corey Perry. Un homme d'expérience qui a gagné, qui a tout vu et qui guide les troupes à engager ce type de comportement. Le seul qui se rapproche de ça, après maintes analyses, c'est Joel Edmundson. Edmundson n'est pas une vedette, il n'est pas flamboyant et il n'est pas Perry ou Weber, mais il a cette carrure, ce caractère ainsi que cette hargne. Sans omettre qu'il sait gagner lui également.
Marc Bergevin l'a sèchement indiqué lors de sa dernière conférence de presse, il n'y aura pas de capitaine par intérim. Toutefois, je vois Joel Edmundson prendre le relai pendant l'absence de Shea Weber. Du moins, sur la patinoire.