À partir de là, et du fait que les Badgers affrontaient un désavantage numérique piteux, Granato s'est permis d'essayer ce qu'il avait dessiné sur le tableau blanc lors d'une présentation à ses adjoints. Caufield possède dans son arsenal un tir foudroyant et une vision très développée, donc il était l'un des pions sur cet échiquier spécial à se retrouver à l'arrière (défensive).
Wisconsin doesn't have Wyatt Kalynuk to run the power play anymore. What did Tony Granato do?
He decided to use five forwards instead.
An in-depth look at the Badgers' new top unit (with an assist from @ToddMilewski): https://t.co/uBlHghXc9u— Bailey Johnson (@BaileyAJohnson_) November 18, 2020
Le premier cinq utilisé pendant les avantages numériques est très dynamique sur patins, les joueurs bougent leurs pieds de façon exceptionnelle, de sorte que ça bourdonne beaucoup en zone payante. La preuve, cette unité spéciale, qui se distingue des autres, a inscrit deux buts dans de telles circonstances. Oui, ça s'est passé contre Notre-Dame, qui n'agit pas avec beaucoup d'agressivité à court d'un homme, mais il n'en demeure pas moins que ce "spécial cinq" est des plus imaginatifs.
Peu importe le 1-3-1 utilisé en PP, l'important est de bouger le disque afin que le quatuor de l'autre côté ne puisse pas capitaliser sur le fait qu'un brigadier ne se retrouve pas sur la surface glacée. Une situation comme ça peut se présenter lorsqu'on analyse bien les statistiques avancées et que l'on fait confiance à son instinct, comme la fait Tony Granato. Pouce levé à cette initiative peu populaire, mais très inspirante.