Carey Price et Shea Weber : deux erreurs monumentales (d'une certaine façon)
« On est en train de se rendre compte que c'était une erreur de faire de Carey Price et Shea Weber les pierres d'assises de ce club-là. » - JP Bertrand
JP Bertrand, qui anime le balado La Dose tous les matins de la semaine, a livré cette déclaration pas plus tard que ce matin, lui qui ne s'explique pas les deux sorties du Canadien lors du week-end. Le principal problème de cette équipe, c'est qu'on ne sent pas ce fameux sentiment d'urgence. Le Bleu-blanc-rouge n'a toujours pas vu l'ours, comme dirait si bien Guy Boucher.
« On est en train de se rendre compte que c'était une erreur de faire de Carey Price et Shea Weber les pierres d'assises de ce club-là. » - @jp_tvasports
L'épisode d'aujourd'hui est disponible ici : https://t.co/i294F4sL5Y— La Dose (@LaDose_TVA) April 26, 2021
Comme je l'indique souvent, j'apprécie généralement le travail de Marc Bergevin, mais je ne peux pas me mettre la tête dans le sable au sujet de Carey Price et Shea Weber. Construire un groupe autour d'un gardien et d'un défenseur vieillissant, ce n'était pas un gage de succès au départ et quelques années plus tard, soit depuis la prolongation de contrat de Price et l'arrivée de Weber, on le constate de plus en plus.
Bergevin a, à cette époque, hurlé haut et fort que le club allait se construire autour des deux piliers (Carey Price et Shea Weber). Le Canadien gagnera-t-il avec ces deux leaders-là au final? La santé de Price est précaire depuis quelques années, comme l'a indiqué Mike Bossy... et Shea Weber a pris tout un coup de vieux cette année, lui qui peine à suivre la parade. Certains indiquent toutefois une blessure pour le capitaine.
Bertrand doute de plus en plus de Carey Price et je ne peux qu'être d'accord avec lui. On lui a donné le rôle du grand leader, de celui qui doit insuffler la confiance et de celui qui apporte une prestance dans le vestiaire, mais ça ne semble pas être le cas. On peut dire que Sidney Crosby, Jonathan Toews et maintenant Alex Ovechkin possèdent ces facettes capitales pour gagner. Dans le cas de Price, on n'est pas là, tout simplement...
Tout compte fait, les grands spécialistes diront qu'on ne construit pas une équipe gagnante avec un gardien qui reçoit un pactole de 10,5 millions de dollars annuellement. Pour gagner, ça prend deux centres de premier plan, idéalement, puis ensuite construire autour de ça. Chez le Canadien, on a amorcé la construction avec la toiture au lieu de la fondation. Bref, souhaitons que Price et Weber s'allient pour un dernier tour de magie!
