Carey Price est en train de rendre fou Michel Bergeron
Hier, sur les ondes de Radio-Marqueur, via le show « En mode Fanadiens », j'ai fait un petit mea-culpa au sujet de Carey Price. Souvent, j'ai été sévère envers lui, trop sévère. Donc, à la suite d'un bon pas de recul, je l'ai appuyé dans ce moment mental difficile pour lui. Je souffre d'anxiété généralisée et en me mettant dans sa peau, je sais à quel point il peut se sentir mal actuellement, peu importe les millions qui entrent dans son compte en banque.
Toutefois, ce ne sont pas tous les gens qui osent réfléchir à cette facette humaine. Oui, Carey Price doit gagner des matchs et avoir le goût de pratiquer son métier, ça, je suis entièrement d'accord. Par contre, pour ce faire, il doit soigner son coco, qui semble très affecté en ce moment. Néanmoins, cette situation est en train de rendre fou Michel Bergeron, surnommé « Bergy » ou « le Tigre », lorsqu'il coachait :
« Comme entraîneur, ça me rend fou. On accorde tellement d'importance au comportement de Carey Price. Est-ce que Price est heureux? Est-ce que Price est blessé? Est-ce que Price est indisposé? Je ne suis plus capable! Quand on le compare à Patrick ou à Martin, oubliez ça! Pourquoi il ne joue pas là? J'en ai assez! » - Michel Bergeron
À VOIR | L'attitude de Carey Price met Michel Bergeron hors de lui! 😳😲🤯https://t.co/9JdurSuz2H— TVASports (@TVASports) February 28, 2021
Je comprends son point, vraiment. Je suis même, en quelque sorte, d'accord avec Bergy. Sauf que je comprends aussi Carey Price, qui souffre mentalement en ce moment et contrairement à Roy ou Brodeur, le numéro 31 possède fort probablement un hamster qui court sans arrêt et qui cause une anxiété paralysante. Ceux qui en souffrent peuvent comprendre. Pour les autres, c'est plus difficile, voire improbable, de comprendre cette bibitte.
Tout compte fait, je suggère à Carey Price de prendre le temps qu'il faut avant de renouer avec l'action trop rapidement. Lors de son retour, ses coéquipiers auront besoin de la version numéro un du numéro 31.
