Une joute sur la route où la grande vedette de l'équipe s'est dressée tel un mur. Magistral. Cette performance a peut-être calmé certains dénigreurs. Oui, Price a connu une saison régulière merdique, mais Sean Burke a oeuvré fort avec son cerbère numéro un, puis celui-ci a eu la chance de se reposer à la suite d'une commotion cérébrale. Un humain remet les choses en perspective dans de telles circonstances.
Ceux qui critiquent Price ce matin sont dans le « oui mais... ce n'est qu'un seul match, il va casser, ne vous inquiétez pas ». Voyons ça davantage une période à la fois et un match à la fois sans regarder plus loin. C'est de cette façon que Ducharme et Alex Burrows doivent guider cette troupe, qui semble prête à compétitionner à un haut niveau. Le Canadien était prêt à combattre contre les Leafs. Il était tellement bien préparé et fin prêt pour ce premier duel.
Hier, on disait que le seul chez le Canadien qui pouvait « rentrer » dans la tête des joueurs des Maple Leafs était Carey Price. Ce matin, il peut dire qu'il a accompli sa mission. Puis pour réaliser ce type d'exploit, ça prend un gardien élite. Point. Il est dans sa bulle et s'il demeure dans celle-ci, je dis ceci : Bonne chance, chers Maple Leafs.
Pouce levé également à Josh Anderson, qui, à mes yeux, a été l'attaquant d'impact qu'il se devait d'être dès l'amorce de cette série. Andy a ouvert la marque, il a dirigé quatre rondelles vers Jack Campbell et il a distribué un total de trois mises en échec, malgré 14 minutes 52 de jeu seulement.
Je vous laisse avec cette statistique de Carey Price, qui est le seul membre du groupe à ne pas avoir distribué une seule mise en échec, héhé.