Brendan Gallagher a évoqué la perte de croyance des partisans
Le Canadien de Montréal est sorti FORT, très FORT, lors des 10 ou 11 premières joutes de la campagne. Pendant ce succès, tous les spécialistes et les amateurs ne voyaient pas cette équipe trébucher tellement l'esprit familial régnait. Mais, dès que ç'a commencé à chuter, sans s'arrêter, plusieurs fanatiques ont soudainement arrêté d'y croire. Plus les semaines passaient, plus la grogne augmentait et plus les fans étaient virulents.
Cette croyance qui a stoppé, Brendan Gallagher et ses coéquipiers en étaient conscients, mais dans le vestiaire, aucun d'eux n'a arrêté d'y croire. Le groupe actuel est demeuré soudé pendant cette traversée du désert et aujourd'hui, on constate les raisons pour lesquelles ces individus ne se sont pas lâché la main. Jusqu'au bout!
Malgré une diminution de régime pour une tonne de raisons, cette bande n'a jamais cessé d'y croire. Ajoutons à cela que l'arrivée de Dominique Ducharme, même si ç'a été aussi long que démarrer un diesel à moins-42 l'hiver, a donné un second souffle à cette meute. Une meute qui est redevenue affamée et qui démontre que ce n'est pas un hasard si elle se retrouve parmi le carré d'as.
C'est simple, l'équipe se foutait de ce qui se passait en dehors du vestiaire. Pour eux, l'important, c'était leur propre croyance. Les joueurs n'ont jamais abandonné, ils se sont tenus, comme une famille, et ils ont traversé cette adversité dans le même canot. Un canot qui a pris l'eau, mais qui les a guidés vers cette réussite éliminatoire.
Somme tout, en ce 14 juin, tous les partisans du Bleu-Blanc-Rouge y croient plus que jamais. Se rendre là, soit en demi-finale, tu dois posséder une bonne équipe et c'est ça que Ducharme a entre les mains. Les chances du Canadien pour soulever la Coupe Stanley sont, à mes yeux, aussi élevées que les autres équipes en lutte. Voilà!
