Devoir manquer de l'action et la fin de semaine des Étoiles pour une blessure a dû être pénible pour lui, alors que tout ce qu'il souhaite dans la vie est de jouer au hockey.
Il a du plaisir sur la patinoire et ça paraît, mais il n'y a pas que du plaisir quand on est une tête d'affiche comme lui en 2024.
En effet, la pression médiatique est omniprésente et les joueurs le ressentent. Son coéquipier Philipp Kurashev est un des nombreux proches de Bedard à s'en faire pour lui.
Être le premier choix au total vient avec des attentes, et livrer la marchandise sur la patinoire les augmentent. Bedard a terminé la saison avec 61 points en 68 joutes, malgré l'absence de talent brut dans l'organisation.
À titre d'exemple, Sidney Crosby, son idole, avait Mario Lemieux à son année recrue et les Penguins avaient quelques bons jeunes comme Marc-André Fleury dans l'alignement, et Malkin et Letang qui sont arrivés l'année suivante.
Bedard joue vraiment pour une éqiipe de bas fond et il a eu à soutenir ce club sur ses épaules, en plus de gérer ce qui s'est passé avec Corey Perry et la controverse avec sa mère.
Une année recrue vraiment pas facile mentalement et on comprend que ses coéquipiers soient inquiets.
Malgré tout, on peut constater que le jeune homme a bien géré tout ça et il a été en mesure de jouer du hockey solide, tout en demeurant agréable à côtoyer pour les médias et les fans.
Il sera, à mon avis, sans aucun doute le prochain capitaine des Blackhawks de Chicago.
SONDAGE | ||
Êtes-vous inquiets du traitements que réservent les médias à Connor Bedard et de la pression qu'il doit subir? | ||
Oui | 297 | 58.8 % |
Non | 208 | 41.2 % |
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