Le Finlandais, qui pousse d'ailleurs quelques mots purement québécois (Toé pis moé, c'est fini!), affiche un sourire encore plus rayonnant depuis que ce duo d'entraîneurs s'occupe du groupe avec doigté et brio. C'est simple, les jeunes joueurs d'aujourd'hui ont besoin d'une dose d'amour continuellement, ça, ça ne veut pas dire de ne pas être ferme, et c'est exactement ce que font Ducharme et Burrows. Ils communiquent et s'assurent que chacun comprend bien ce qu'on demande. La nouvelle recette est en train de prendre de plus en plus de saveurs et c'est très emballant.
Tout ce brouhaha pour indiquer que Kotkaniemi a grandement apprécié son nouvel ailier droit, soit Brendan Gallagher. Le jeune pivot a précisé à quel point c'était facile de jouer avec un gars de la trempe de Brendan Gallagher.
« J'ai eu un match facile ce soir. Vous connaissez tous la fougue de Brendan Gallagher. Il a fait tout le sale boulot pour moi. J'avais juste à me tenir prêt! » - Kotkaniemi
Ducharme a bougé, ses joueurs l'ont récompensé https://t.co/tpDoSUDS7K— RDS (@RDSca) March 11, 2021
Mais comme François Gagnon a sagement souligné, ce n'est pas tout à fait vrai puisque Jesperi Kotkaniemi a joué avec beaucoup de conviction. Il a joué son meilleur match depuis qu'il endosse le maillot du Canadien de Montréal. Il s'est présenté avec l'étoffe d'un centre numéro un et c'est exactement ce qu'il a fait durant la partie contre les Canucks. Il a couronné cette joute avec un but, une mention d'aide, quatre tirs, une mise en échec et un pourcentage de 55 % aux cercles des mises en jeu. Tout ça en seulement 14 minutes 57 de temps d'utilisation!
Plus ça va, plus je constate à quel point ce jeune homme-là déborde de talent et qu'il est singulier. Oui, je préfère le type de joueur qu'est Brady Tkachuk (goût personnel), mais rien ne m'empêche d'aimer copieusement ce que je vois de KK, encore plus depuis que Ducharme est l'entraîneur-chef. Pouce levé à KK et aux haters, vous pouvez demeurer dans vos cachettes.
Jesperi Kotkaniemi joue bien. L'arrivée de Ducharme et Burrows gonfle sa confiance. Maintenant attention aux superlatifs. Laissons-le grandir tranquille. Ses détracteurs attendent, tapis dans l'ombre, sa prochaine défaillance pour ressortir. Ne les alimentez pas... 😉— Mathias Brunet (@mathiasbrunet) March 11, 2021