Nick Suzuki a été dur envers lui-même
Le Canadien de Montréal a joué son pire match de la saison, alors qu'il est tombé dans le piège des Sénateurs d'Ottawa. Un piège que l'on peut nommer Tim Stutzle, qui a été sensationnel avec une récolte de trois points ainsi que plusieurs pièces flamboyantes. Personnellement, il demeure toujours mon favori du dernier encan de la Ligue nationale.
Nick Suzuki fait son mea-culpa 👇 https://t.co/YMjpw7MqqV— TVASports (@TVASports) February 5, 2021
Cela dit, le bleu-blanc-rouge n'est pas sorti comme à son habitude avec son chandail rétro, lui qui a "boxé" la rondelle pendant toute la soirée. Le deuxième engagement a été tout simplement atroce pour les ouailles de Claude Julien, qui n'ont jamais été capable de se sortir du pétrin. Toutefois, si certains centres avaient remporté les mises en jeu capital dans leur territoire, peut-être que le résultat aurait été différent au cadran. Il ne faut pas oublier que la ligne centrale est jeune et dynamique, mais qu'elle est également en apprentissage.
Puisqu'il est question des pivots, pendant que Phillip Danault connaissait sa meilleure joute de la saison, Nick Suzuki, lui, jouait son match le plus atroce. Puis, le jeune ne s'est pas défilé. Il a fait son mea-culpa, étant pleinement conscient qu'il venait d'offrir un match peu goûteux à son entraîneur : «Mon trio a connu une soirée difficile et c'est mon pire match de l'année jusqu'ici. Nous nous sommes parlés, car nous n'aimions pas notre jeu en zone défensive.»
Pas question de passer par Paris et revenir par l'Ouest canadien, Suzuki est allé droit au but au sujet de son match et c'est de cette façon qu'il apportera les correctifs nécessaires. Avec une piètre performance de 27% de réussite aux cercles des mises en jeu, il devra prendre plusieurs sessions avec Kirk Muller dans le but d'améliorer cette facette, un aspect capital lors d'une joute de hockey. Une "simple" mise en jeu peut changer l'allure d'une rencontre, tout le monde l'a constaté lors de ce premier duel contre les Sénateurs.
Donnons toutefois crédit aux poulains de DJ Smith, qui ont besogné fort, qui ont joué serré défensivement et qui ont connu leur meilleur match jusqu'ici... et de loin!
