Michael McNiven est en beau fusil contre l'organisation du CH
Michael McNiven a jasé d'une situation qui le dérange amèrement, et ce, depuis un certain temps.
Lors de son premier départ avec le Rocket de Laval cette saison, McNiven a sous-performé aux yeux de plusieurs. Il a accordé trois buts sur 21 lancers et les gens l'ont pointé du doigt, dû à cette performance ordinaire. Une situation que le gardien n'a pas appréciée du tout, car on ne l'a pas écouté au sein du personnel d'entraîneurs du Rocket. Il n'a pas été tendre en tout cas...
« Je jouais en dépit d'une blessure. J'ai demandé à ce qu'on me sorte du match, les entraîneurs m'ont laissé là et on a accordé trois buts. Alors avant que tu dises que j'ai connu un match atroce, ce n'était pas un match atroce. »
« Je ne sais pas pourquoi ils ne m'ont pas remplacé. Je pouvais à peine me déplacer d'un poteau à l'autre à ce moment-là. Je ne crois pas que les entraîneurs se doutaient que c'était si pire, en fait j'ose l'espérer. Le soigneur m'a dit de rester dans le match si je m'en sentais capable, mais j'ai dit non. Ça faisait dix minutes que je demandais qu'on me sorte de là. »
« Pour moi, que ça vienne d'un journaliste ou d'un simple partisan, la façon dont la première question m'a été posée, c'est probablement ce que tout le monde va penser. Mais je crois qu'on aurait dû m'écouter avant. Mon match suivant a été bien meilleur. C'est tout ce que je vais dire à ce sujet. »
Depuis son arrivée avec l'organisation en 2015, McNiven a surpassé les attentes placées envers lui. Toutefois, l'état-major du CH n'a pas su lui rendre la pareille. Il est conscient que Cayden Primeau est l'homme de la situation à Laval, il est compréhensif, certes, mais n'est pas satisfait de son sort actuel.
« On ne m'a rien dit, mais tout le monde a des yeux, ce n'est pas difficile à voir, a dit McNiven sans même avoir été mis au courant des propos de son entraîneur. C'est toujours la même chose. Cayden est leur gars. Je dois continuer de travailler et faire du mieux que je peux, mais au bout du compte, c'est difficile quand on sait que les dés sont pipés. »
« J'ai signé ici il y a presque huit ans (sic) et j'ai toujours été dans la même position, a continué le cerbère de 24 ans. Chaque fois qu'ils m'ont donné un objectif à atteindre, je l'ai surpassé, mais ils continuent de me renvoyer en arrière de la ligne. C'est juste comme ça que ça marche ici. »
« On pourrait dire que c'est ce que j'ai fait à chacune de mes saisons ici. À mes deux premières saisons, mes chiffres n'étaient peut-être pas où je les voulais, mais d'une vue d'ensemble, je sens que j'ai fait ma part et que je mériterais une chance. Mais j'imagine que je vais me contenter d'attendre que ce jour arrive. »
Jean-François Houle, entraîneur-chef du Rocket, a même admis que l'organisation avait un faible pour Primeau. Elle donnera toutes les chances du monde au gardien américain de se faire valoir.
« Oui, c'est important d'avoir un peu de mérite là-dedans, mais Cayden, il faut qu'on le développe comme gardien de but, a admis Houle. C'est dur un peu quand l'autre va bien, mais ça fait partie du hockey. C'est sûr que Cayden, c'est un prospect très important pour le Canadien de Montréal et on va essayer de lui donner le plus de temps de glace possible. »
McNiven avait visiblement un gros message à passer à ses patrons... Comment vont-ils réagir face à de telles déclarations? Transaction en vue? À suivre.
