Max Pacioretty a vécu le plus beau moment de sa carrière avec le CH
Cela fait bientôt quatre ans que l'attaquant Max Pacioretty est installé bien confortablement au Nevada, loin de la pression montréalaise.
Bien que son passage ici ne fut pas de tout repos, celui-ci en retient un très bon souvenir.
« Montréal est un super endroit et je suis vraiment fier de ce que j'ai accompli là-bas, mais j'ai l'impression que tout le monde a une durée de conservation là-bas, a avoué Pacioretty. Tout le monde m'en a parlé. D'anciens joueurs, des joueurs actifs, des amateurs, et j'étais obstiné. Ça ne va pas m'arriver. Je serai ici pour le reste de ma carrière. J'adore ça ici, je vis à Westmount, je suis près des partisans, je sors souper tous les soirs. »
Le fait d'avoir été nommé capitaine des Canadiens de Montréal par vote unanime de ses coéquipiers fut le plus beau moment de sa carrière.
Après avoir envoyé des fleurs, Pacioretty s'est permis d'envoyer le pot directement sur la tête de l'atmosphère montréalaise. Depuis qu'il est à Vegas, il voit clairement la différence entre Montréal et ailleurs. C'est beaucoup plus facile selon ce qu'on comprend.
« Quand j'ai vu la différence à Vegas, j'ai compris ce dont tout le monde me parlait. Il y a tellement moins de pression, que tu l'admettes ou non. Tu vis ta routine beaucoup plus facilement. Ça enlève un poids sur les épaules, que tu sois un leader ou un jeune. »
Il a terminé avec une citation légitime de Brian Burke qui explique clairement la vie d'un joueur vedette du Tricolore.
« Même si vous ne lisez pas les journaux à Montréal, vous savez ce qui se dit. Brian Burke disait : Jouer à Montréal est beaucoup plus difficile qu'ailleurs parce que tu es nul en deux langues. »
Voyez l'extrait en question :
