Luc Robitaille a encore versé un peu de pression sur Phil Danault
Phillip Danault a choisi les Kings de Los Angeles le 28 juillet dernier et les Kings ont choisi Danault. On peut dire ça ainsi puisque les deux partis sont extrêmement emballés d'amorcer un nouveau chapitre.
Chez les Kings, on veut que Danault se serve de son leadership afin d'amener les jeunots à un autre niveau. Le Québécois est reconnu pour ça, soit d'aider ses jeunes coéquipiers en demeurant sur la glace avec eux à la suite des entraînements. Cette mentalité amène les formations à un autre niveau et c'est ce genre d'attitude qui permet de gagner.
« C'est important que nos vétérans montrent le bon chemin. Danault sera un joueur très important pour nous. Tu veux de bons vétérans dans ta formation. Tout le monde le sait que c'est un bon gars d'équipe : il reste avec les jeunes après les entraînements et il travaille avec eux. Lorsque tu veux bâtir un club gagnant, ça n'a pas de prix. On était vraiment intéressés à lui. » - Luc Robitaille
Puis, d'un certain point, Danault pourra vivre sous le chaud soleil californien sans se faire interpeller à tout moment. Il n'aura pas à se présenter devant les médias sans arrêt, ce qui lui enlèvera certes une tonne de pression des épaules. Cette facette lui permettra de se concentrer sur la mission que les Kings lui ont octroyée, soit de faire grandir les poulains.
« Je lui ai dit que lorsque t'embarques sur la glace, la pression est la même. Tu veux performer et gagner. La seule différence, c'est pour sa famille. Ici à Los Angeles, il y a 11 équipes professionnelles avec les ligues de football, de soccer et de baseball. Pour les Québécois, ce n'est pas pareil à Montréal. Là, il n'aura pas à parler à chaque point de presse, après chaque match, ou après chaque entraînement. Il reste que la pression de gagner est la même. Il faut que tu aides l'équipe à gagner. » - Robitaille
Bref, on peut dire que Danault est débarqué à L.A. avec une tonne de pression puisqu'à chaque sortie de Luc Robitaille, celui-ci appuie sur le bouton « pression ». Tu devras performer, mon Phil!
