Les temps sont durs pour Nicolas Deslauriers à Anaheim
En dehors du hockey, les joueurs de la LNH ont tous des familles, évidemment. Lorsqu'il y a eu reprise des activités en août dernier dans les villes bulles de Toronto et Edmonton, l'élément qui accrochait le plus pour les joueurs était d'être séparé de leurs familles et de leurs proches sur une longue période.
Pour la tenue de la saison régulière 2021, le principe de ville bulle n'a pas été retenu, mais cela n'empêche pas de séparer certains joueurs de leur famille. C'est le cas de l'ancien joueur du Tricolore, Nicolas Deslauriers, qui évolue toujours avec les Ducks d'Anaheim.
LNH | Le Québécois a parlé avec son coeur! https://t.co/fdMWc7l1S1— JiC TVA Sports (@jic_tvasports) March 10, 2021
L'attaquant de 30 ans, originaire de La Salle, était de passage à l'émission JiC sur les ondes de TVA Sports hier soir. Il en a profité pour parler de sa situation en temps de pandémie puisque, comme tout le monde, sa vie n'est plus la même qu'auparavant.
«C'est dur. C'est une chose que je ne souhaite à personne, a confié Deslauriers. Quand tu arrives à la maison et que tu es habitué d'entendre des enfants, soit crier, soit être contents de te voir, surtout après un long voyage, de rentrer dans une maison silencieuse...
«Je suis rendu avec une routine d'ouvrir toutes les télévisions juste pour avoir du son. Il y a beaucoup de Facetime, c'est sûr. Mais c'est dur. Tu ne souhaites pas ça à personne. Tu essaies de garder ta concentration. Dans un sens, c'est bon pour garder ta concentration sur le hockey, mais quand tu as une journée congé et que tu passes ta journée sur Facetime, c'est dur.»
Évidemment, étant séparé de sa femme et ses quatre enfants, les temps sont beaucoup plus durs du côté d'Anaheim pour l'ancien du CH.
«Je m'ennuie beaucoup de mes enfants et ma femme, a-t-il ajouté avec émotion. C'est là que tu vois qu'être une famille, c'est un, c'est d'être tout le monde ensemble, c'est fait pour être ensemble. La pandémie, c'était la meilleure chose pour eux d'être à la maison et d'avoir de l'aide de la famille proche, surtout avec les beaux-parents qui habitent en arrière. [...] Ce n'est pas la chose que tu demandes dans la vie de passer une moitié de saison seul. On a beaucoup de temps pour se parler au téléphone. C'est là que tu vois que les femmes de joueurs de hockey, elles ne gagnent pas assez de respect du monde. Dans le cas de ma femme, elle est tout le temps seule avec quatre enfants étant donné que je ne suis pas là. C'est vraiment dur.»
On oublie souvent que derrière chaque joueur de hockey, il y a souvent un père de famille et un conjoint. Le Québécois ne doit pas être le seul dans cette situation peu enviable. Espérons pour eux que la situation actuelle se rétablisse rapidement pour revenir à un mode de vie beaucoup plus normal. Avec la vaccination qui progresse, on commence enfin à voir la lumière au bout du tunnel!
