L'empire de Bergevin
Voici comment l'empereur Bergevin a bâti cette équipe de gladiateurs sans peur ni reproche.
Juin 2018 : Choix de 1re ronde Jesperi Kotkaniemi et Alexander Romanov en 2e ronde. Ici entre en jeu le cerveau de l'empire, le controversé Trevor Timmins.
10 septembre 2018 : Le capitaine qui n'était pas vraiment un capitaine est échangé à Vegas pour Tatar, Nick Suzuki et un choix de 2e ronde. À noter, Timmins a vu jouer Suzuki des centaines de fois. Du côté de Vegas, le super prospect à leurs yeux était Cody Glass.
Juin 2019 : En première ronde, le Canadien repêche le diminutif Cole Caufield alias Bilbo. À l'époque, on parle d'un vol.
2 septembre 2020 : Jack Allen devient notre 2e gardien via une transaction avec les Blues de Saint-Louis. Il permet surtout à Carey Price de garder son énergie pour les séries.
6 octobre 2020 : Max Domi est échangé pour Josh Anderson. Un vol en plein jour. Un échange que je ne m'explique pas encore du point de vue de Columbus.
12 octobre 2020 : Le Canadien signe Tyler Toffoli, Antoine Roussel et les Canucks de Vancouver pleurent encore au moment d'écrire ces lignes.
28 décembre 2020 : Bergevin signe le valeureux vétéran Corey Perry.
26 mars 2021 : Eric Staal arrive de Buffalo comme un cadeau mal enveloppé, mais finit par entrer dans le moule et prouve son utilité.
12 avril 2021 : Erik Gustafsson, l'ancien défenseur des Flyers et défenseur qui a besoin d'une boussole pour revenir en zone défensive, donne une option plus qu'intéressante en avantage numérique au tricolore.
Maintenant, cette équipe de l'empereur Bergevin habillé de rouge a atteint la finale de la coupe Stanley! L'impossible est maintenant possible.
Une équipe menée par Carey Price et en avant, par un jeune homme d'à peine 20 ans qui se rase encore à la débarbouillette et qui ne mesure que 5 pieds 7 s'il est sur la pointe des pieds.
Dans la fameuse histoire garde Goliath, moi je ne jure que par « Goal » Caufield! La grande ville renaît après 28 longues années de misère à coup de Toffoli, d'Anderson, de Danault, de Ducharme, de Weber, de Suzuki
Peu importe pour la suite des choses, nous sommes en finale. Le Québec pousse avec eux, une bonne partie du Canada aussi.
Ce club c'est une histoire d'amour avec ses hauts et ses bas, avec ses chicanes, ses excuses et ses retrouvailles.
Je t'aime.
Barbu de ville
