Or, ce n'est pas toutes les équipes canadiennes qui pourront compter sur cet avantage. Les trois autres formations canadiennes qui participent aux séries éliminatoires ne pourront accueillir de partisans lors du premier tour éliminatoire. Du côté de l'Alberta et du Manitoba, les gouvernements n'ont pas autorisé la présence des spectateurs en vue du duel opposant les Oilers aux Jets de Winnipeg.
« S'ils peuvent le faire, tant mieux pour eux, mais ils ont payé un prix très élevé pour réduire leur nombre de cas [de COVID-19] avec les contraintes les plus draconiennes au Canada », a exprimé le premier ministre de l'Alberta, Jason Kenney, lors d'un Facebook Live tenu dans la soirée d'hier.
Au Manitoba, aucun plan n'est encore sur la table pour le retour des partisans dans les arénas selon la Santé publique de cette province.
Pour ce qui est de l'Ontario, la province la plus durement touchée depuis le début de la troisième vague, il serait assez surprenant de voir des partisans dans les gradins. D'ailleurs, ils n'ont émis aucun commentaire sur la décision du gouvernement du Québec d'autoriser la présence de 2500 partisans aux matchs locaux du Tricolore.
Le chemin est encore long avant de se rendre à ce fameux match numéro 6 présenté le 29 mai prochain, si nécessaire. Cependant, imaginez l'ambiance qu'il y aura au Centre Bell si ce match devait être présenté. Puis, si le Tricolore réussit à causer la surprise en première ronde, le fait d'avoir des partisans dans les gradins pour toute la durée de la deuxième ronde pourrait représenter un bel avantage pour la troupe de Dominique Ducharme.
Il restera à savoir si l'équipe canadienne pourra disputer ses matchs locaux du côté nord de la frontière à partir de la demi-finale. Une décision devrait être rendue par la Ligue nationale de hockey d'ici le début du mois de juin.
Crédit : TVASports.ca