Notre collègue @LouisJeanTVAS fait le point: https://t.co/A1JKlZiyWh— TVASports (@TVASports) December 2, 2020
« D'un côté, il y a les propriétaires. L'été dernier, ils ont conclu une entente avec les joueurs assurant une paix syndicale pour six ans. Quelques mois plus tard, ils reviennent à la charge, puisque plusieurs d'entre eux ont vu leurs entreprises souffrir en raison de la COVID-19. Ils demandent de l'aide pour alléger le fardeau financier dans une période où les revenus sont presque inexistants. On peut comprendre leur réalité.
De l'autre côté, il y a les joueurs. Ils ont fait des concessions importantes lors des dernières négociations et ne sont pas très intéressés à en faire davantage. L'harmonie et le lien de confiance qui existaient entre la ligue et ses joueurs, il y a quelques mois, fait maintenant place à de la méfiance et de la frustration. », a écrit Louis Jean
Dans une entrevue accordée au Sports Business Journal mercredi, le commissaire Gary Bettman a dit « nous avons été sans équivoque avec les joueurs : nous n'essayons pas de renégocier. »
#NHL Commissioner Gary Bettman, speaking during our #SBJDM event, said that the proposed Jan. 1 start to next season "is a work in progress influenced largely by what we're hearing from the medical experts." pic.twitter.com/gZq3Lbmk9c— SBJ Conferences & Events (@SBJ_Events) December 2, 2020
En même temps, je trouve que certains joueurs agissent en bébés gâtés en ne voulant pas plier sur tels ou tels aspects. La situation que nous vivons présentement est difficile pour tout le monde : la ligue, les propriétaires, les joueurs et les partisans. Ce ne serait pas honnête de voir tout le monde sauf les joueurs faire des sacrifices.
Plus le temps avance, plus la date ciblée du 1er janvier devient beaucoup plus difficile à atteindre pour un potentiel retour au jeu. De plus en plus, on commence à parler de la mi-janvier et même de février, pour débuter la saison 2021 de la LNH. Un des deux partis devra plier pour trouver une entente. La LNH et l'association des joueurs devront faire des compromis pour pouvoir jouer au hockey cette année.
Comme ce fut le cas dans le passé, les négociations semblent toujours compliquées et ardues en coulisse, mais on trouve souvent une façon de s'entendre, comme l'été dernier et en 2012, lorsqu'on a joué une saison de 48 matchs. Bien hâte de voir la suite dans les prochains jours...