Jeff Petry a mis le doigt sur le bobo
Comment d'écrire la performance du Canadien de Montréal en évitant un texte de 2321 mots? Allons-y ainsi : manque de préparation, manque d'engagement, manque de leadership, manque de confiance, manque d'intensité, manque de chimie, désorganiser défensivement, boxer sans arrêt avec la rondelle, mauvais dans le cercle des mises en jeu, mauvaise gestion de banc...
Je veux dire, dans la vie, vouloir travailler, c'est un CHOIX. Le meilleur exemple s'est produit sous nos yeux mardi soir, alors que Brandon Tanev, un joueur limité au niveau du talent, a opté pour travailler et jouer physique, LUI.
Les soldats du Canadien, eux, ont décidé de ne pas enfiler les bottes de travail, démontrant que la soirée de la veille a mis du plomb dans leurs patins. Jeff Petry a d'ailleurs trouvé le résumé parfait pour dresser un portrait de la rencontre d'hier : « On était déconnecté les uns des autres! »
Un voyage sur la route, ne voilà pas le moment parfait pour connecter et créer une chimie, justement? Les belles paroles se sont rapidement envolées afin de donner la place à un comportement inadéquat.
Toutefois, on peut noter une facette positive chez le Canadien de Montréal lors de ce match somnifère : Le Canadien a connu sa première soirée parfaite en désavantage numérique cette saison.
Résultat des courses : le Canadien s'est incliné 5-1 dans la ville de Seattle, endroit où il n'avait pas joué depuis un siècle. Il a accordé le premier but du match pour la 6e fois cette saison... puis c'est la 3e fois qu'il accordait trois buts sans riposte.
Ouf...
