Celui qui a marqué 53 points l'an dernier avec les Blue Shirts n'est pas là pour jouer la victime. Il est seulement déçu de la façon dont les choses se sont passées depuis les événements qui l'ont mené à son expulsion de l'équipe.
«Côté hockey, j'ai fait des erreurs. Je me suis emporté plusieurs fois. [...] J'ai essayé d'apprendre et de devenir meilleur, mais il y a encore des moments où j'ai dépassé la limite émotionnellement et j'en accepte les conséquences», a-t-il affirmé. De plus, il a également avoué que son caractère bouillant avait eu le dessus sur lui lors de son altercation avec le gardien, Alexander Georgiev, au terme de son dernier match avec les Rangers.
Selon DeAngelo, sa réputation sur les réseaux sociaux a énormément joué contre lui. «Je crois qu'on me connaît mal. Je ne suis pas un raciste, je ne suis pas un extrémiste et je ne suis pas un insurrectionniste», a-t-il ajouté.
«Tout cela est entièrement faux. Je ne soutiens aucune de ces choses et je ne crois pas que quiconque le fasse. Les gens ont des opinions différentes et je respecte les opinions de tout le monde. Je n'attaque personne pour une opinion. J'ai la mienne que j'ai évidemment partagée, mais je ne crois pas avoir franchi une ligne avec quoi que ce soit», a poursuivi DeAngelo.
Son ancien coéquipier avec les Rangers, Marc Staal, qui est maintenant un membre des Red Wings de Detroit a été joint par le New York Post pour commenter la situation actuelle de DeAngelo à New York. «Il n'y a jamais eu d'indication comme quoi Tony avait des tendances racistes, a mentionné le vétéran défenseur. J'entends ces choses à propos de lui, et c'est comme si on parlait d'une personne différente. Les gars ici à Detroit sont très curieux.»
«Pour être honnête, je me sens mal pour lui. Que ce soient les trucs dans le junior qui remontent à la surface, je ne sais pas. Il est explosif, et oui, il crie après les entraîneurs et les arbitres et il a ses moments où il dépasse les bornes, mais il est un bon coéquipier», a soutenu Staal qui a joué deux saisons à New York avec DeAngelo.
Le fervent supporteur de Trump est aussi revenu sur ses opinions en lien avec la pandémie et la COVID-19. Ce dernier avoue que plusieurs de ses publications ont été prises hors contexte. Selon lui, il s'est parfois mal exprimé, mais il n'avait pas à être classé parmi les covidiots. «J'ai des membres de ma famille et des amis qui l'ont eu, a-t-il déclaré. Je respecte la gravité de la chose, j'ai suivi tous les protocoles de santé et de sécurité. Je ne l'ai pas bien expliqué dans ce tweet, mais c'est important pour moi de le faire maintenant. Je ne nie pas l'existence de la COVID.»
Dans toute cette histoire, DeAngelo ne souhaite que revenir dans la LNH et mettre cette lourde histoire derrière lui. «Je veux montrer aux gens qui je suis vraiment. Je suis déterminé à revenir pas pour prouver aux gens qu'ils avaient tort, mais pour prouver aux équipes qui prendront une chance avec moi qu'elles ont raison de le faire», a conclu le numéro 77.
Selon vous, est-ce qu'une équipe va tenter sa chance avec DeAngelo? Et si le CH perdait un défenseur pour une longue période, tenteriez-vous le coup avec le défenseur des Rangers?
Crédit : TVASports.ca