Malgré son statut d'exceptionnel et de sa chimie avec Nick Suzuki, Benoît Brunet a indiqué entre les lignes qu'un passage chez le Rocket de Laval pourrait être bien (s'il connaît une léthargie) pour celui qui arbore fièrement le numéro 22 qu'il (Brunet) a jadis enfilé.
« Si jamais, pour Cole, ça ne va pas bien cette année, après une vingtaine de matchs... Qu'est-ce qui empêche le Canadien de le renvoyer avec le Rocket de Laval avec Jean-François Houle? Aller jouer des matchs, si sa confiance, ça ne va pas bien? C'est ça, le développement. » - Brunet
Il n'a pas tort, mais Caufield a ce type d'étoffe qu'ont les Sidney Crosby ou les Alex Ovechkin de ce monde. Personnellement, je le vois demeurer à Montréal et ne plus jamais retourner en-bas, tout simplement parce qu'il demeure, à mes yeux, un joueur d'exception. Combien de joueurs possèdent son don? Il détient un don de Dieu que seul Alex Ovechkin peut se vanter de posséder.
Bref, malgré cette déclaration, Brunet est conscient du joueur qu'est Cole Caufield, mais il souhaite demeurer prudent.
« Il a une dimension que peu de joueurs peuvent amener. Il a un don, Caufield. Mais lui aussi, il faut être patient. Il était sur l'adrénaline. Inspiré. Ça allait bien. Il s'en va dans la Ligue américaine. Deux matchs. Bing, bang! Il marque des buts. Il s'en vient avec le Canadien. On ne le fait pas jouer au début des séries, mais il contribue. Il joue bien. Il fait de belles choses sur la glace. L'adrénaline était au rendez-vous. »