Le sujet a été amené par Mathias Brunet via son compte twitter et la question était : Qui auriez-vous souhaité voir dans l'uniforme du Canadien ? Imaginez que Gretzky a terminé 3e sur quatre! Lemieux et Crosby en avant de lui.
Le choix de Sidney Crosby est seulement un choix générationnel d'après moi, je me l'explique ainsi sinon personne ne peut choisir Crosby s'il a vu jouer Wayne. Ceci étant dit, je ne veux rien enlever à l'immense talent de Crosby. Qui, à mon avis, ressemble copier/coller au grand Marcel Dionne.
Si l'on se penche purement sur les chiffres, il n'y a pas de photo à prendre à la ligne d'arrivée :
Meilleure saison en termes de points en une saison :
1. Gretzky: 215
2. Gretzky : 212
3. Gretzky: 208
4. Gretzky : 205
5. Lemieux : 199
Ici, comme on le dit en comptabilité, les chiffres parlent et parlent fort. Dans le top-10, Gretzky a huit saisons et Lemieux deux! Dans le top-10, il n'y a de la place que pour eux deux. Dans toute l'histoire de la ligue, ça se résume à eux deux. J'ai souvenir de la coupe du monde de 1987, le plus beau trio de l'histoire du hockey nous a permis de battre la presque imbattable équipe de l'armée rouge (CCCP)! Gretzky, Hawerchuk et Lemieux!
Je vois encore Mario faire une passe parfaite à Wayne puis Wayne qui repasse à Mario et le magnifique la cr*ssé top corner pour battre les Russes. Voilà, il y a Wayne Gretzky, Mario Lemieux et les autres.
Ils seront dans un débat sans fin jusqu'à la fin de l'infini! Ils sont indissociables, inséparables!
Mario c'est le talent pur. D'une pureté jamais vue et probablement qu'on ne verra plus jamais. À un contre un avec le gardien, il était aussi le meilleur.
Wayne, c'est le cérébral. Personne n'a compris la partie comme lui, il est un joueur d'échecs en quelque sorte, un maître. Il était toujours trois coups en avance, comme le grand joueur d'échecs Raoul Capablanca.
Le 99 ou le 66? Et pourquoi pas les deux sur la première marche du podium? Voilà ma conclusion: aucun de ses deux joueurs ne mérite d'être deuxième.
Votre humble gribouilleur : Barbu de ville
Crédit : Mathias Brunet