À ce sujet, Dan Carcillo, je vous rappelle, tente une poursuite contre la Ligue canadienne de hockey. Lorsque l'on prend le temps de parcourir les affidavits déposés par les joueurs en question, le coeur nous lève aussitôt. Bref, 14 autres joueurs se joignent aujourd'hui à Carcillo dans cette quête.
Aujourd'hui, ces 14 nouveaux joueurs plaignants, et fort probablement une tonne d'autres qui n'ont pas osé faire quoi que ce soit, vivent avec d'importantes séquelles à la suite de gestes dépravés, sociopathiques et dérangeants, comme le précise Ken Campbell.
14 additional players filed affidavits in the CHL hazing/abuse lawsuit. Their stories were horrifying. One expert compared junior hockey to the residential school system and called it 'a deviant culture.' My blog. (Warning: Allegations may be disturbing.) https://t.co/5baqe67tiT— Ken Campbell (@THNKenCampbell) December 9, 2020
Le docteur Jay Johnson a comparé cette "culture" au tristement célèbre système des pensionnats indiens du Canada. Johnson s'occupe d'édifier le rapport qui qualifie le hockey junior de culture déviante. Avec les déclarations qu'il détient entre les mains, il doit certes capoter un brin.
Pour ceux qui auraient oublié la nature des gestes, en voici quelques exemples, soit les choses les plus courantes que les vétérans exigeaient aux recrues : se rendre nu dans la toilette de l'autobus, d'exiger les relations anales avec des bâtons... forcer le kid à se masturber et ingurgiter son sperme... prendre des vidéos de la recrue nue et la partager... des agressions sexuelles obligées avec une fille qui n'a aucunement donnée son consentement... se lancer des excréments entre recrues... et j'en passe.
Les gestes pédophiles de certains entraîneurs devaient même être tenus au silence pour ne pas que le joueur en question perde son poste au sein de l'équipe... Ces gamins-là ont vécu des choses horribles qui les affectent toujours au niveau psychologique aujourd'hui.
Je ne crois plus que c'est aussi intense de nos jours, par chance, puisque ces gestes sont carrément inhumains.