Ceux qui blâment Price ont des arguments à la tonne, comme son salaire de 10,5 millions de dollars en moyenne annuellement, alors qu'il ne propose pas actuellement les statistiques qui se marient à celui-ci. En huit matchs, il a ramassé quatre victoires, il présente un pourcentage d'efficacité de ,896 et une moyenne de buts alloués de 2,84.
Ce n'est pas fort, chef, comme s'insurgerait Le Baron. Jake Allen a plus d'étoffe et ses statistiques sont largement supérieures à celle de Price jusqu'ici : quatre victoires en six joutes, un pourcentage de ,933 et une moyenne de 3,01. Tout ça, pour la modique somme de 4,35 millions $ pour la campagne 2021.
Sauf que, sachez qu'Allen, à l'instar de Jaroslav Halak, manque de stamina (résistance) s'il est utilisé à outrance. Donc, NON, il n'a pas l'étoffe de détenir le rôle de numéro un chez le Canadien de Montréal, tout comme Price n'est plus le meilleur gardien de la planète. Right?
Price est bon, sa technique est exceptionnelle et son entraîneur, Stéphane Waite, c'est bien prendre soin de lui à tous les niveaux. En plus de ça, le cerbère est engagé envers son équipe. Il est en mode "business", rien de moins. Certains le trouvent nonchalant (il a une personnalité calme) cette année, mais est-ce vraiment le cas? À titre d'exemple, Price s'est encore présenté aujourd'hui lors de l'entraînement optionnel puisqu'il a besoin d'être devant le filet pour que la seconde vitesse embraye.
#Habs practice looking very optional. Only Price, Mete and taxi squadders Perry, Frolik and Lindgren for now. pic.twitter.com/ixBDk6mIsD— John Lu (@JohnLuTSNMtl) February 12, 2021
Connaît-il un bon départ? Non. Mais mérite-t-il de se faire flageller autant qu'en ce moment? Pas autant! Oui, on doit le juger, comme nous jugeons un attaquant vedette qui ne produit pas pendant un long moment. Si Connor McDavid a un creux pendant cinq ou six rencontres, les gens à Edmonton vont certes lancer plusieurs jurons. J'veux dire, Price est LA grande vedette du Canadien de Montréal, donc si ça ne fonctionne pas, c'est le premier que l'on pointe du doigt... même si ce n'est pas de sa faute. C'est là que ça devient "trop"!
Imaginez la pression qu'il a sur les épaules depuis plus de dix ans...
Au final, oui, je le critique et oui, je lui donne de l'amour quand il le faut. En ce moment, j'aime son attitude, j'aime qu'il se retrouve sur la glace lors des optionnels. Elle fait tout afin de renouer avec ses repères et c'est tout en son honneur.