La prochaine étape serait que le ministre des Finances du Québec, Éric Girard, trouve un investisseur et même si de nouveaux investisseurs pouvaient s'incruster dans ce dossier, Québecor, propriétaire de TVA Sports et du Centre Vidéotron, ne se serait pas non plus retiré de l'équation.
De plus, la CAQ a beau vouloir faire tout ce qui est en son possible pour ramener les Nordiques, Lavoie ne voit pas comment elle pourrait réussir à faire ce que ni Pierre-Karl Péladeau ni Bryan Mulroney n'ont été en mesure de faire, soit convaincre la LNH de revenir à Québec.
La mauvaise approche?
Lavoie mentionne cependant que l'approche du commissaire Gary Bettman en ce qui a trait au choix de ses marchés n'est peut-être pas la bonne.
En effet, la philosophie de la ligue consiste à aller s'établir dans les marchés les plus riches et les plus peuplés, c'est pourquoi Bettman tient absolument à garder une équipe en Arizona malgré les insuccès de la franchise, car il s'agit du seizième marché le plus riche des États-Unis.
Mais est-ce que ce marché comptant environ quatre millions d'habitants est vraiment un plus gros marché de hockey que la ville de Québec? Rien n'est moins certain.
Bref, Renaud Lavoie conclut en affirmant que le retour des Nordiques est un rêve qui ne deviendra probablement jamais réalité, tant et aussi longtemps que Bettman sera en poste, car l'intérêt n'est tout simplement pas là.