Les Golden Knights ne sont d'ailleurs parvenus à marquer que 11 buts en cinq matchs contre le Tricolore dans la série en cours, dont seulement quatre qui ont été marqués par des attaquants. Les succès du Canadien dans son territoire sont bien évidemment dus, en grande partie, au brio de Carey Price, mais il faut aussi donner du crédit aux défenseurs devant lui, qui réalisent un énorme boulot pour limiter le nombre de rondelles dirigées vers le filet de Price.
L'entraîneur adjoint, Luke Richardson, qui remplace présentement Dominique Ducharme, n'y est par ailleurs pas allé de main morte en complimentant son top-4 défensif, composé de Shea Weber, Ben Chiarot, Jeff Petry et Joel Edmundson. Richardson a notamment vanté la robustesse de son quatuor, et il en a même profité pour comparer les quatre joueurs en question à un ancien gros nom de la LNH à la défense.
« Je ne voudrais pas jouer contre eux, ils sont quatre machines sur la glace, a dit Richardson. Ils sont comme quatre Chris Pronger. Mentalement, c'est probablement dans la tête des rivaux. Ce n'est pas agréable de les affronter. »
« Chiarot joue probablement le meilleur hockey de sa carrière, a-t-il poursuivi. Il est très robuste et intense. Et quand Chiarot débarque, c'est souvent Edmundson qui prend le relais. Pour les ailiers droits des Golden Knights, ils se retrouvent pratiquement toujours sur la glace contre l'un de nos deux gros défenseurs. »
Autrement dit, les attaquants des équipes adverses ne doivent pas apprécier de jouer contre le CH, car jouer contre quatre Chris Pronger, comme Richardson le dit si bien, ne doit certainement être pas une partie de plaisir, tant celui-ci était craint à travers la LNH pour son jeu physique.
La dernière victoire est toujours la plus difficile à obtenir
D'autre part, même si les partisans voient déjà le Canadien obtenir son billet pour la grande finale en cette journée de Fête nationale, Shea Weber et Tyler Toffoli continuent de marteler qu'il ne faut pas prendre les Golden Knights à la légère. En outre, il sera selon eux crucial de bien gérer le stress et la pression entourant un match d'une telle envergure.
« On a déjà été dans cette position, a mentionné Weber. Depuis le début des séries, on s'est retrouvé dans la position de Vegas avec le dos contre le mur. On ne s'éloigne pas de notre objectif, celui de bien jouer. On veut s'améliorer tous les soirs. »
« Quand j'étais plus jeune à Los Angeles, il y avait des vétérans qui avaient déjà joué de gros matchs, a renchéri Toffoli. Ils m'avaient dit de bien me servir de l'excitation et de la nervosité. C'est un peu la même mentalité ici. »
Source: Journal de Montréal