L'ingrédient secret et spécial du Lightning de Tampa Bay
On parle sans arrêt du duel Price-Vasilevskiy, du face-à-face des deux amis Gourde et Danault ou de l'affront entre Marc Bergevin ainsi que Julien BriseBois. Par contre, on oublie que Tampa Bay possède un joueur que le Canadien n'a pas dans ses rangs, puis ce n'est pas Steven Stamkos, Nikita Kucherov ou Victor Hedman, mais bien Patrick Maroon.
Maroon en sera à une troisième série finale consécutive, lui qui a remporté la Coupe Stanley en 2019 avec les Blues et avec le Lightning en 2020. Ce gars-là a joué 69 joutes éliminatoires depuis 2019, ce qui est énorme. Il a peut-être seulement inscrit cinq buts lors de ce trajet, mais son apport physique et verbal sont capitaux pour le Lightning.
Ce grand gaillard, que Julien BriseBois a ajouté à son groupe en 2020 à seulement 900 000 dollars (deux ans), est en train de marquer l'histoire des temps modernes. Maroon pourrait soulever la Coupe Stanley pour un troisième été consécutif, ce qui demeure une marque d'exception.
Une marque qui ne s'est jamais réalisée depuis Mike Bossy, Denis Potvin, Bryan Trottier et Butch Goring qui l'ont réussi de 1980 à 1983, avec les Islanders de New York. Même Mario Lemieux, Wayne Gretzky, Sidney Crosby et Jonathan Toews ne sont pas parvenus à réaliser ce fait d'armes. Ce serait donc exceptionnel si Maroon, un acteur de soutien, mais IMPORTANT, remporte un troisième championnat de suite.
« Ce n'est pas fini, mais c'est cool de faire partie de cette liste. Je suis choyé d'avoir fait partie de bonnes équipes, de les avoir aidées à passer à l'étape suivante. Je suis chanceux de jouer avec d'aussi bons gars, des gars de caractère qui comprennent ce que ça prend. Et moi, je suis juste là. »
Maroon est très humble, mais demandez à quiconque chez le Lightning et tous ses coéquipiers indiqueront que son leadership, son calme et sa robustesse apportent une épice unique à l'équipe.
