La victime de Mitchell Miller a dévoilé des détails absolument dégueulasses au sujet du calvaire qu'il a vécu
Le dossier Mitchell Miller a décidément fait couler beaucoup d'encre cette semaine, de sa mise sous contrat avec les Bruins de Boston à la résiliation de son contrat, à peine 48 heures plus tard.
Aujourd'hui, c'est au tour de l'Alliance pour la diversité dans le hockey de révéler l'existence d'une lettre envoyée par la victime de Miller, Isaiah Meyers-Crothers, à l'endroit du président de l'alliance, Akim Aliu.
Dans ce communiqué plutôt difficile à lire, Meyers-Crothers raconte en détails et dans l'ordre chronologique toute l'intimidation, le racisme et la violence que lui a fait subir Miller.
Il révèle également que celui-ci l'aurait contacté afin de s'excuser pour ses actes, mais qu'il ne pourra jamais le considérer comme un « ami ».
Voici la lettre en question :
Je suis Isaiah Meyer-Crothers. Je voudrais faire une déclaration.
J'ai été victime d'intimidation depuis que je suis en première année.
Il n'y avait pas beaucoup d'enfants noirs dans mon école. On m'appelait « brownie » et « n---- ». Les enfants disaient que mon père et ma mère noirs ne m'aimaient pas et que c'était pour ça que j'avais des parents blancs.
Mitchell me demandait de m'asseoir avec lui dans l'autobus, puis lui et ses amis me frappaient à la tête. Cela s'est produit tout au long de mon séjour à l'école.
Quand je suis arrivé au secondaire, Mitchell me crachait au visage et m'appelait par le mot en « N ». J'ai arrêté de le dire parce qu'ils me traitaient de mouchard et qu'on se moquait de moi. Pour m'asseoir à sa table, je devais dire que j'étais « son n---- » et il me faisait nettoyer toute la table. Il m'a jeté de la nourriture à la figure. On m'appelait « n----» tous les jours.
La direction me disait de rester loin de lui parce qu'il n'était pas mon ami. Une fois qu'il a été expulsé de l'école, ses amis ont commencé à me brutaliser.
Il faisait semblant d'être mon ami et me faisait faire des choses que je ne voulais pas faire. À l'école secondaire, il m'a frappé.
Tout le monde le trouvait cool, mais je ne vois pas comment on peut être cool quand on s'en prend à quelqu'un et qu'on le brutalise toute sa vie.
À la mi-octobre, on m'envoyait constamment des textos tous les jours jusqu'à ce que je réponde à un message Snapchat et Instagram de Mitchell Miller. Il m'a demandé pourquoi j'avais toujours mes parents qui faisaient des choses pour moi et pourquoi je ne pouvais pas parler pour moi-même.
Je lui ai répondu que je me fichais de ce que disaient mes parents et que j'étais assez grand pour parler par moi-même.
Il m'a dit qu'il était désolé et que [les excuses] n'avaient pas de lien avec le hockey. Il m'a dit qu'il faisait des choses dans la communauté, qu'il aidait les jeunes et qu'il voulait être mon ami.
Je lui ai dit : « C'est cool, mais où est la preuve? »
Il ne m'en a donné aucune.
Tous les mensonges qu'il m'a racontés pendant tant d'années, je ne crois pas ce que Mitchell m'a dit.
Il n'arrêtait pas de me demander d'être son ami et de me dire qu'il avait changé au fil des ans par rapport à ce qu'il avait fait.
Je lui ai dit : « Je ne vais pas simplement être ton ami après tout ce que tu m'as fait ».
Je reçois maintenant des messages sur les médias sociaux de la part de personnes qui me traitent de « connard lent et attardé » et de « stupide N---- », disant que « j'ai besoin d'aide ».
Mitchell n'est pas mon ami. Ça me fait mal au coeur ce qu'il m'a fait.
Alors je voulais juste dire à tout le monde que lorsque Mitchell dit que nous sommes amis, ce n'est pas vrai.
Je ne peux plus supporter ça.
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9 NOVEMBRE | 218 RÉPONSES La victime de Mitchell Miller a dévoilé des détails absolument dégueulasses au sujet du calvaire qu'il a vécu La carrière de hockeyeur de Mitchell Miller est-elle terminée? | ||
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